Hypnose : existe-t-il un bon moment pour débuter un accompagnement ?
Beaucoup de personnes hésitent avant de consulter un·e hypnothérapeute. Certaines attendent que la difficulté devienne insupportable, d’autres repoussent en se disant « je verrai plus tard », ou doutent tout simplement de leur capacité à être réceptives. Une question revient donc très souvent : y a-t-il un moment idéal pour commencer un accompagnement en hypnose ?
La réponse est simple : il n’existe pas de moment parfait. Le bon moment, c’est celui où vous ressentez le besoin d’avancer, même avec des doutes.
Pourquoi attend-on avant de consulter en hypnose ?
Il est fréquent de remettre à plus tard une démarche thérapeutique. Les raisons sont multiples :
Espérer que “ça passe tout seul” : on se dit que l’anxiété, les troubles du sommeil ou une habitude pesante vont finir par s’atténuer avec le temps.
La peur de l’inconnu : l’hypnose reste entourée d’idées reçues. Certains craignent de « perdre le contrôle » ou de ne pas être assez réceptifs.
La difficulté à demander de l’aide : commencer un accompagnement demande de reconnaître qu’on ne peut pas tout gérer seul·e, ce qui peut être difficile à accepter.
Le rythme de vie : on repousse parce qu’on se sent débordé·e, ou parce que “ce n’est pas le bon moment”.
Pourtant, plus on attend, plus la difficulté risque de s’ancrer.
Pourquoi il n’existe pas de moment parfait
Commencer un accompagnement en hypnose n’obéit pas à un calendrier précis. Certaines personnes débutent tôt, dès les premiers signes d’anxiété ou de blocage, et cela leur permet d’éviter que le problème ne s’installe. D’autres viennent après plusieurs années de difficultés, quand elles sentent que “trop c’est trop”.
Dans les deux cas, l’hypnose reste efficace. Ce qui compte, ce n’est pas le moment exact, mais la décision de se donner une chance de changer.
Les signes que c’est peut-être le bon moment pour vous
Si vous vous posez la question, c’est déjà qu’une partie de vous ressent le besoin d’avancer. Voici quelques signaux qui peuvent indiquer qu’il est temps de consulter :
Une difficulté revient régulièrement (stress, angoisses, compulsions, procrastination, etc.).
Elle commence à impacter votre quotidien : sommeil perturbé, perte d’énergie, isolement, baisse de confiance en soi.
Vous avez déjà essayé de “faire avec” ou de “tenir bon”, mais cela ne suffit plus.
L’envie de changement devient plus forte que la peur de l’inconnu.
Ces signes ne sont pas des “obligations”, mais des repères. Ils indiquent que vous avez déjà commencé à écouter vos besoins.
L’hypnose : un outil adaptable à chaque étape
L’avantage de l’hypnose est sa flexibilité.
Si la difficulté est récente, elle peut permettre d’éviter qu’elle s’installe.
Si elle est ancienne, elle offre de nouvelles manières de la regarder et de la transformer.
Si vous hésitez, l’hypnose peut aussi être un moyen de clarifier vos priorités et de retrouver une forme de stabilité.
Contrairement à ce que l’on imagine parfois, il n’est pas nécessaire d’être “prêt à 100 %” pour débuter un accompagnement. Vous pouvez venir avec vos doutes, vos hésitations, vos résistances : c’est aussi avec cela que l’on travaille en séance.
Et si je n’arrive pas à changer tout de suite ?
Il est important de comprendre qu’un accompagnement en hypnose est un processus.
Parfois, le changement est rapide, visible dès les premières séances.
D’autres fois, il est plus progressif : on apprend d’abord à apaiser, à réguler, avant de transformer en profondeur.
Chaque personne avance à son rythme. L’essentiel est de commencer le chemin, pas de courir vers une solution immédiate.
Mon rôle d'hypnothérapeute
En tant qu'hypnothérapeute, je ne suis pas là pour imposer un rythme ou un résultat. Mon rôle est de créer un cadre sûr, respectueux, dans lequel vous pouvez explorer vos émotions, vos comportements et vos ressources.
Dans mon cabinet à Lyon 2, j’accompagne principalement des adultes sur des problématiques d’anxiété, d’angoisse, de phobies, de troubles émotionnels, de procrastination ou encore de sommeil. Mon approche est directe et personnalisée : nous travaillons ensemble sur les parties responsables, l’observation des émotions et les sous-modalités, plutôt que sur de longues métaphores.
Il n’y a pas de “bon moment universel” pour commencer l’hypnose. Le bon moment, c’est le vôtre : celui où vous sentez que vous ne voulez plus continuer comme avant, et que vous êtes prêt·e à explorer une autre façon de faire.
Même si une partie de vous doute, même si vous hésitez, c’est déjà le signe que quelque chose en vous cherche à avancer.