Repousser, remettre à plus tard, attendre « le bon moment »... La procrastination n’est pas qu’une question d’organisation ou de manque de volonté. C’est souvent le signe qu’à l’intérieur, quelque chose résiste.
Certaines personnes procrastinent de manière ponctuelle, d’autres vivent cette tendance comme un schéma récurrent, qui les freine dans leur quotidien, leur travail ou leurs projets. Et plus le temps passe, plus cela génère de tension : frustration, culpabilité, perte d’estime de soi, voire anxiété face à l'accumulation.
Procrastiner, ce n’est pas « ne rien faire »
Quand on procrastine, on n’est pas passif. On pense, on doute, on cherche, on évite. Le mental tourne, souvent en boucle, pendant que le corps freine. Ce n’est pas du repos. Ce n’est pas du temps libre. C’est un état de tension silencieuse, entre « il faut que je le fasse » et « je n’y arrive pas ».
La procrastination peut masquer :
la peur de ne pas être à la hauteur
un perfectionnisme excessif
une fatigue profonde ou une perte de sens
un besoin de contrôle
des peurs liée à la réussite, l’échec ou le regard des autres
une exigeance trop élevé
Ce que permet l’hypnose
L’hypnose permet d’aller au-delà de la lutte consciente. Plutôt que d’essayer de se motiver à tout prix, on vient observer ce qui se passe en profondeur, là où les automatismes se sont construits, souvent sans qu’on s’en rende compte.
Le but n’est pas de devenir hyper-productif. Mais de retrouver un espace intérieur plus libre, où l’on peut agir sans se forcer, avancer sans pression excessive, et surtout comprendre pourquoi on n’y arrive pas… au lieu de s’en vouloir.
L’hypnose permet aussi de remettre du mouvement dans ce qui est figé : un geste, une intention, une petite action. Souvent, ce n’est pas le manque d’idées qui bloque, mais l’accumulation de tensions invisibles autour d’un simple passage à l’acte.